cafards aversion au sucre

Cafards : aversion au sucre et mutation génétique

Le cafard qui aime fréquenter nos cuisines et salles de bain, est tenace malgré l’armada de pièges que nous lui tendons. Certains cafards ont développé dans leurs gênes une aversion au sucre. Or cet ingrédient est un des composants principal des pièges à cafards.

L’entomologiste Coby Schal a constaté qu’un certain nombre de populations de cafards avait développé une aversion au glucose. Ceci afin de se protéger des appâts utilisés pour s’en débarrasser.
Les chercheurs ont déterminé le neuromécanisme qui est derrière ce comportement.

Besoin d’adapter la composition des appâts pour cafards ?

Le changement génétique va permettre au cafard d’éviter les pièges à base de sucre. Tout du moins, en ce qui concerne les colonies dont le gène responsable de ce comportement nouveau a été modifié. La composition nutritionnelle des cafards va donc devoir être adaptée à cette nouvelle réalité.

L’expérience qui a permis la compréhension de cette mutation

Pour mieux comprendre la mutation des cafards, les chercheurs ont placés deux récipients :

  1. Un premier contient du beurre de cacahuète sans glucose
  2. Un second contient de la confiture à forte concentration en sucre

Expérience sur les cafards

Les cafards « normaux », placés devant ces deux récipients, ont mangé des deux produits de manière similaire.

Par contre, en présence de cafards qui ont connu une mutation, la population d’insectes ignore totalement la confiture (sucrée).

Coby Schal de souligner que nous sommes engagés dans une « course aux armements » contre les cafards, depuis que les humains sont sur la terre. Avant nous, les cafards avaient connu cette lutte avec les plantes pendant des millions d’années.

A l’heure actuelle, il semble que les cafards aient marqué un point en développant cette aversion au glucose.

Mais les industriels pourraient apporter une réponse en ciblant justement ce rejet.

En quelques années, la petite bête a donc réussi à modifier son système gustatif pour éviter de tomber dans le piège des appâts empoisonnés et enrobés de sucre. L’homme devra donc adapter ses moyens de lutte pour continuer d’être en capacité de se débarrasser des cafards.